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Brigada "Almogávares" VI de Paracaidistas

Escudo de armas d ela BRIPAC

Historique

  • La VIe brigade parachutiste «Almogávares» tire son nom des guerriers almogavres de l'Espagne des XIIIe et XIVe siècles, une infanterie légère habituée à faire des incursions en territoire ennemi et qui opérait aux confins de la Méditerranée. Héritière des traditions de nos Tercios, elle entretient un lien étroit avec la Légion. Le titre de Chevalier/Dame Légionnaire Parachutiste (CLP/DLP) qui est attribué à ses membres porte en soi non seulement un encouragement, mais aussi une identification avec les traditions militaires de la Légion espagnole.

    Le bataillon Ia Bandera Paracaidista del Ejército de Tierra a été créé par un ordre réservé du ministre des Armées le 17 octobre 1953 et confié au commandant Tomás Pallás Sierra. Installée dans la ville historique d'Alcalá de Henares (Madrid), la « bandera » reçut le nom de « Roger de Flor », le grand chef almogavre, l'emble de la nouvelle unité étant celui du célèbre chef, la fleur de lis.

    Le premier largage de ces nouvelles forces a lieu le 23 février 1954, à l'école militaire de parachutisme « Méndez Parada » de l'armée de l'Air à Alcantarilla (Murcie), pendant le cours de parachutisme. Chaque année, à cette date, des événements sont organisés pour commémorer ce jour historique.

    Après deux années intenses d'entraînement au cours desquels la « bandera » a fait preuve de sa grande capacité en tant qu'unité de combat, il a été décidé, fin 1955, de créer l'Agrupación de Banderas Paracaidistas del Ejército de Tierra (Groupement de bataillons parachutistes de l'armée espagnole). 

    Dans les premiers jours de 1956, le lieutenant-colonel Ignacio Crespo del Castillo prend le commandement du Groupement nouvellement créé : commence alors la mise en place de la 2e bandera de parachutistes, baptisée du nom d'un autre chef almogavre célèbre, «Roger de Lauria». 

     GROUPEMENT DES «BANDERAS» 

    Primer Guion de la Agrupación de Banderas

     En 1955, compte tenu des excellents résultats obtenus par la Bandera dans les exercices et les manœuvres et alors que la IIe Bandera était déjà en cours d'organisation, il fut décidé de créer l'Agrupación de Banderas Paracaidistas del Ejercito de Tierra. Le Lieutenant-colonel d'infanterie Ignacio Crespo del Castillo est désigné pour commander ce groupement ; le commandant Ramón Soraluce Goñi est nommé pour le commandement de la IIe Bandera, et le commandant Pallás reste à la tête de la Ière Bandera.

    Cette année a également vu la première participation des parachutistes aux célébrations de la Semaine Sainte à Alcalá de Henares, Malaga et Álora.  

    CAMPAGNE DE IFNI-SAHARA (1957-1958) 

    Caserne a Sidi-Ifni

    En avril 1956, en raison de l'instabilité du territoire d'Ifni, qui avait été envahi et traversé par des « bandes incontrôlées », il est jugé nécessaire de renforcer le territoire. Le commandement décide de déplacer la 1ère bandera à Ifni, ce qui est fait immédiatement, mais curieusement pas par avion, mais par camion jusqu'à Cadix, et de là à Puerto del Rosario, aux îles Canaries. Le 9 juillet, la Ière bandera au complet est envoyée à Sidi-Ifni, où elle débarque le 25 juillet. En janvier 1957, elle est relevée par la IIe bandera. La paix instable qui régnait dans la région a laissé place aux premiers problèmes militaires avec les bandes armées et les forces irrégulières présentes sur le territoire. 

    Le 8 mai, l'avion Junker-52 transportant une patrouille de saut de la IIe bandera s’écrase et prend feu, tuant le lieutenant de la 9e compagnie José Cañada Armengol, le caporal Juan Vargas Muñoz, les CLP Carlos Ramos Suárez de Urbina, José Benítez García, Luis Cabo Hidalgo, Manuel Tabares Vargas, José Gómez Pazos, et le CLP de la 6e compagnie José Cuesta Manzano. Le caporal Ángel Canales López reçoit la médaille militaire individuelle pour son comportement héroïque et son courage lors du sauvetage des survivants de l'accident d'avion. Le lieutenant José Sáez de Sagaseta de la 10e compagnie reçoit la Croix de guerre pour sa performance exceptionnelle. Ce sont les premières victimes en Afrique et aussi les premières décorations.

    Le 16 août, les parachutistes reçoivent leur baptême du feu à Tiuisit-Igurramen. À la suite de ce baptême, la première victime au combat fut le CLP de la 7e compagnie, Vicente Vila Pla.

    Entre-temps, les incidents et les escarmouches avec les « bandes incontrôlées » se poursuivent et conduisent à l'alerte de la IIe Bandera aux premières heures du 23 novembre. Compte tenu de la situation désespérée du poste de Z'Telata, il est décidé de le renforcer avec une section de la 7e compagnie sous le commandement du lieutenant Antonio Ortiz de Zárate y Movellán. Avant de partir en mission, Ortiz de Zárate déclare : « Nous allons entrer dans Z'Telata ou au ciel ». La section motorisée est encerclée par l'ennemi et une bataille acharnée s'engage le 24 pour prendre une colline à trois kilomètres de Z'Telata. Devant l'impossibilité d’avancer vers le poste, le caporal-chef José Civera Comeche et les CLP de 1ère Ramón Aguirre Ejidua et Manuel Rodríguez Matamoros sont tués dans l'attaque. Le 26, le peloton du lieutenant Ortiz de Zárate reçoit un feu nourri d'armes automatiques ; une centaine de troupes ennemies ont tenté d'attaquer la position, mais ont été repoussées, faisant une quarantaine de victimes. Au cours de l'assaut, le lieutenant Ortiz de Zárate et le CLP Vicente Vila Pla sont tués. Le sergent Juan Moncada Pujol prend la tête du peloton, qui a pu tenir la position jusqu'à l'arrivée des renforts du 1er Groupe de fusiliers d’Ifni, le 2 décembre. Dix jours insupportables de difficultés et d'incertitude se sont passés. Le peloton compte 5 morts et 14 blessés graves. Le lieutenant Ortiz de Zárate et le sergent Moncada reçoivent la médaille militaire individuelle, le reste de la section la médaille militaire collective.

    Pendant que la section du lieutenant Ortiz de Zárate est assiégée, l'Opération «Pañuelo» commence le 29 novembre ; le détachement de Tiliuina est renforcé après un audacieux parachutage à 200 mètres dans une zone entourée par l'ennemi par le capitaine de la 7e compagnie, Juan Sánchez Duque, sans subir aucune perte. Le premier « saut de guerre » avait eu lieu.

    La 1ère bandera «part au feu», et début décembre, l'ensemble du Groupement des Banderas Parachutistes se trouve dans le territoire d'Ifni.

     

    Aeropuerto_SIDI_IFNI

    La présence des parachutistes sur la ligne de front est constante dès les premiers instants de la guerre. D'abord dans les opérations « Netol » et « Gento » pour la libération de tous les postes assiégés ; ensuite, en janvier 1958, dans l'opération « Diana » en formant la Ière bandera dans l’ « Agrupación Sur », et dès février, dans les opérations « Siroco » et « Pegaso », qui permettent de nettoyer le territoire d’Ifni des bandes « incontrôlées ». L’opération Pegaso est l’occasion du deuxie saut de combat sous la direction du capitaine Prudencio Pedrosa Sobral de la 1ère Compagnie. 

    Le baptême du feu du groupement aura coûté 37 morts (4 officiers et 33 militaires du rang) et 70 blessés (9 officiers, 1 sous-officier et 60 militaires du rang).

    L'année 1958 sera consacrée à des actions de nettoyage des bandes infiltrées, d'escorte des convois et à la réalisation d’avant-postes pour empêcher toute nouvelle infiltration.

    Le 24 avril, la IIe Bandera rentre à Alcalá de Henares. Le 4 décembre, le lieutenant-colonel José García Manuel assume le commandement du groupe. 

    Extrait de la lettre envoyée au lieutenant-colonel Crespo del Castillo le 16 décembre 1957 par le général Zamalloa, gouverneur général de l'Afrique occidentale espagnole.

    «Jamais une unité nouvelle n'a ouvert son palmarès de guerre aussi brillamment que celle-ci, qui n’était jusqu’à il y a peu de temps qu’un groupe de parachutistes naissant. Force est de rendre hommage à la combativité, à la magnifique préparation physique déployée chaque fois qu'un effort suprême devait être accompli, à la vaillance déjà reconnue et hautement accréditée dans toutes les opérations auxquelles le groupe a pris part. On peut bien dire que l'esprit héroïque de la glorieuse Légion, le courage et la bravoure de nos fantassins se sont brillamment réincarnés dans ces nouveaux et héroïques légionnaires parachutistes.

    Tiliuin, premier saut de la guerre

    Le débarquement aérien sur le fort assiégé de Tiliuin (Ifni) est la première action parachutée espagnole contre un ennemi réel. Situé à 60 kilomètres de la capitale du territoire (Sidi-Ifni) et le terrain s’avérant compliqué pour une opération terrestre, le commandement décide d'utiliser les « jeunes forces parachutistes » : ainsi commence l'« Opération Pañuelo ». L'ennemi opérant dans la zone, les rebelles de l'armée de libération autoproclamée, comptait entre 2 000 et 2 500 hommes dispersés en différents groupes.

    Dès les premières heures du 23 novembre 1957, le fort de Tiliuin subit les attaques permanentes des rebelles. La frontière avec le Maroc français est très proche, au niveau de la rivière Asaca, et notre aviation, respectueuse du droit international, ne la franchit pas.

    salto_ifni

    La décision de l'opération parachutiste est prise à 22h00 le 28 novembre 1957 et doit être exécutée aux premières heures du 29. L'objectif est d'effectuer un débarquement aérien de forces parachutistes dans la zone de l'aérodrome de Tiliuin afin d'établir le contact avec la garnison du fort et de la renforcer de manière à laisser du temps pour l'arrivée du groupement tactique terrestre, d’évacuer le personnel et, enfin, de détruire le fort.

    La mission est confiée à la 7e Compagnie de parachutistes, diminuée d’une section (celle du lieutenant Ortiz de Zárate), encerclée dans les environs du Souk de Tzelata. Cinq avions Junker 52 sont désignés pour l'opération et l'appui aérien direct est assuré par cinq Heinkel 111. Le débarquement aérien est effectué en deux rotations, la première composée de cinq patrouilles de 15 hommes sous le commandement du capitaine Sánchez Duque, la seconde avec du matériel, des mortiers et des munitions.

    Tant le lancement que l'appui-feu aérien devaient être des opérations de précision. Le premier Heinkel décolle dix heures seize minutes, les autres à quatre minutes d'intervalle, chaque avion ayant une mission de bombardement spécifique sur Intlan, Agadir, Morabtien, Sidi El Ahsen et toutes les habitations entourant le fort au nord, à l'ouest et au sud. Le largage en parachute commence alors, soutenu par les mitrailleuses des Heinkel. Les parachutistes atteignent le sol presque tous aux points prévus. Des tirs de mitrailleuses ennemies sont reçus depuis la zone d'Agadir. La patrouille où saute le capitaine Sánchez Duque est la plus proche de cette zone. L'ennemi pense que les parachutistes ont pour objectif d'envelopper Intlan et Agadir, il modifie donc son déploiement vers l'est et le sud. Finalement, les parachutistes parviennent à se regrouper et à entrer dans le fort sans subir une seule perte.

    Au cours des jours suivants, les rebelles attaquent le fort avec des mortiers et des fusils, jusqu’au moment où le contact est établi avec les forces de la Légion à 22 heures le 3 décembre.

    Le 4 décembre, tous les objectifs étant atteints, le drapeau national est hissé ; dans les heures qui suivent, le fort est dynamité et l'unité retourne à Sidi-Ifni.

    Ainsi s’achève le premier saut de guerre des unités parachutistes de l'armée de Terre.

    Erkunt, le 2e saut de guerre

    Dans le cadre de l'opération « Pegasus », le deuxie saut de guerre des forces parachutistes de l'armée a lieu à proximité de la ville d'Erkunt le 19 février 1958.

    Junker_Erkunt

    Les plans du commandement prévoyaient une série de largages parachutistes dans le nord du territoire (« Agrupación C ») afin d’assurer la disponibilité de la route côtière reliant le territoire du nord au sud. Une fois cet objectif atteint, les unités devaient se retirer à Sidi-Ifni.

    En plus des parachutages, un groupement (« Agrupación M ») au sol, formé par le IIe bataillon (« bandera ») parachutiste et le VIe de la Légion, est mis en place pour progresser le long des sommets dominant la route côtière.

    L'avance de cette colonne est entravée par le feu ennemi, obligeant à prendre d'assaut certains des sommets qui dominent la route. Les affrontements intenses causent un nombre considérable de pertes parmi les forces de la Légion et les parachutistes.

    Face à la résistance des bandes de libération, le commandement, avec la certitude que la seule possibilité de surprendre l'ennemi est d'encercler son arrière-garde, ordonne l'embarquement des forces de la 1ère compagnie commandée par le capitaine Pedrosa avec une section de mitrailleuses de la 5e compagnie aux ordres du lieutenant Antón Ordóñez.

    Le saut est effectué dans la D/Z d'Erkunt, la plus proche de Sidi-Ifni parmi celles prévues pour l'opération. Une fois dans la zone de largage, le Capitaine Pedrosa saute le premier, suivi par le reste de sa compagnie. Le saut est un succès, sans aucun incident à signaler. Les cibles atteintes,  le retrait de l’ennemi est complet.

     

    CRÉATION DE LA 3e BANDERA

     

    6A Escudo de Armas BPAC-III con atributos

    La IIIe Bandera de Parachutistes est créée en 1960 sur la base de 230 parachutistes de la Ière Bandera (1ère et 2e Compagnies). Baptisée du nom d’« Ortiz de Zárate », en mémoire du lieutenant de la 6e Compagnie tombé à Ifni, il prend même le blason de ce nom de famille. Son premier chef est le commandant Manuel Echánove Goñi.

    En 1960, sous le commandement du capitaine Calvo Fernández, la Compagnie d'instruction est créée au sein de la IIIe Bandera. Cette unité est à l'origine de la création, en février 1961, de l'Unité de dépôt et d'instruction, puis du Bataillon d'instruction parachutiste (1971) jusqu'à sa dissolution le 31 décembre 2002.

    ACTIONS AU SAHARA

    Tiro_Sahara

    En mars 1961, un groupe de techniciens civils dédiés à l'exploration pétrolière dans la province du Sahara est enlevé par des bandes incontrôlées, et le « conflit des pétrolites » commence. La IIe Bandera est transférée dans la ville de Smara et, alors qu’elle prend ses positions et organise son action, la 1ère Bandera est transférée à Laayoune. Les deux unités parachutistes collaborent avec la Légion et les troupes nomades par une présence agile, discontinue et dissuasive qui aide le territoire à retrouver sa normalité. À la fin de cette étape, les trois Banderas subissent une rotation continue entre la Péninsule, les Canaries et le Sahara.

    Le 2 août 1975, lors des incidents qui conduisent à la décolonisation des territoires du Sahara par l'Espagne et qui s’achèveront par la Marche verte, une attaque au poste de Hausa, où une unité de la IIIe BPAC est de garnison, entraîne la mort du caporal Ibarz Catalá. 

    CRÉATION DE LA BRIPAC 

    Au début de 1965, il est décidé que les bataillons, ou Banderas, seront commandés par des lieutenants colonels et non plus par des commandants comme auparavant : Pascual Galmes pour la Ière Bandera, Blanco pour la 2e Bandera, et Echanove pour la 3ème. C'est en février 1965 que la Brigade parachutiste de l'Armée espagnole est organisée et que le Général Julio Coloma Gallegos est nommé pour la commander. Elle prend comme base et noyau fondamental les trois Banderas déjà existantes et intègre des éléments de toutes les armes combattantes, ainsi que des organes de service qui garantissent un soutien logistique autonome.

    Unité du Quartier général.   

    • Bandera parachutiste « Roger de Flor ».   

    • IIe Bandera parachutiste « Roger de Lauria ».   

    • IIIe Bandera parachutiste « Ortiz de Zárate ».   

    • Compagnie de chasseurs de chars.   

    • Groupe d'artillerie.   

    • Bataillon mixte du génie.   

    • Groupe logistique.   

    • Direction financière.   

    • Unité de dépôt et d'instruction.

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    Le 14 février 1968, l'Unité reçoit l'Enseigne nationale, qui lui est remise le 2 mai de la même année par le maire d'Alcalá de Henares lors d'une cérémonie solennelle à laquelle assistent le prince et la princesse d'Espagne ainsi que la mère du lieutenant Ortiz de Zárate faisant office de marraine. En 1971, le Bataillon d'instruction parachutiste est créé au camp de Santa Bárbara, Javalí Nuevo (Murcie) : il hérite et élargit les fonctions de l'Unité de dépôt et d'instruction afin de décharger la Brigade des missions non opérationnelles. Jusqu'à sa dissolution le 31 décembre 2002, le BIP est la véritable école où se forgent les aspirants « chevaliers légionnaires parachutistes » de l'armée de Terre espagnole. 

     

    MISSIONS INTERNATIONALES DE LA BRIPAC

     

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    L'entrée de l'Espagne dans l'OTAN marque le début d'un programme de développement et de modernisation de nos forces armées et la prise d'engagements internationaux en matière de sécurité et de défense.

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    En 1988, les soldats espagnols démarrent leur participation à des missions internationales en intégrant différentes équipes d'observation de l'Organisation des Nations Unies en Afrique, plus précisément en Angola, dans le cadre de la mission UNAVEM.

    A partir de là, commence à s'écrire un livre qui compte de plus en plus de pages et dont le premier chapitre s'ouvre avec le départ de la bandera « Roger de Flor » au Kurdistan irakien en 1991. C'est la première fois qu'une unité militaire espagnole est envoyée en dehors du territoire national.

    Depuis lors, le personnel et les unités du BRIPAC ont participé à pratiquement toutes les missions que les forces armées espagnoles ont entreprises à l'étranger, formant des unités militaires en Ex-Yougoslavie, au Kosovo, au Mozambique, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, au Liban et au Mali.

    Des éléments individuels dans des missions d'observation : dans l'UNAVEM (Angola), l'ONUSAL (Salvador), l'ECCM (Ex-Yougoslavie) et une longue liste de missions qui ont eu un précédent presque inconnu dans la MISSION SANITAIRE ESPAGNOLE AU VIETNAM DU SUD, déployée dans ce pays entre 1966 et 1971. L'objectif de la mission était de fournir des soins de santé à l'hôpital de Go-Cong, une localité située dans le delta du Mékong. Le personnel de santé et un quartier-maître (officier de liaison et administrateur de mission) affectés à la BRIPAC ont participé aux différentes rotations.

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    En 1991, la Ière Bandera parachutiste, renforcé par la 7e compagnie de la IIe Bandera parachutiste, des éléments du groupe logistique, du groupe de lancement et des sections des sapeurs et de transmissions de l’ancien bataillon mixte du génie parachutiste, ainsi que d'autres unités de notre armée, ont participé à l'opération Alfa-Kilo (Provide Comfort) parrainée par l'ONU en faveur du peuple kurde, au sein du groupement tactique (AGT) « Alcala ».

    En 1992, une unité de soutien logistique (LSU) et une unité du génie ont participé au soutien de l’AGT « Malaga » dans l’ancienne Yougoslavie.

    Des sapeurs de cette unité ont également participé en 1993 au soutien de l’AGT « Canarias » sur le même territoire de Bosnie-Herzégovine (BiH), une mission où un sergent et trois chevaliers légionnaires parachutistes perdent la vie.

    En 1993, l'AGT « Madrid », créée sur la base de la BRIPAC, reste sept mois en Bosnie-Herzégovine sous les auspices des Nations unies dans le cadre des affrontements ethniques entre les différents peuples vivant dans cette province de l’ancienne Yougoslavie.

    La Brigade retourne en Bosnie-Herzégovine en mai 1996 en tant que corps principal de SPABRI II, sous mandat de l'OTAN, dans le cadre de l'IFOR (Force de mise en œuvre de la paix), contribuant ainsi à l'effort de pacification des Balkans. Elle reste en zone d’opérations jusqu'en décembre de la même année.

    En 1999, durant les mois d'avril et d'août, la Brigade intègre la force SPABRI X dans le cadre d’une nouvelle mission en BiH. Le sergent Cabrejas Gil tombe pendant la mission.

    En 2000, la IIIe  Bandera parachutiste et l’UZAPAC VI forment l'essentiel de KSPABAT II et KUING II au Kosovo dans le cadre de la Brigade multinationale dirigée par l'Italie.

    De septembre 2001 à mars 2002, la IIe BPAC et l'UZAPAC constituent l'essentiel de la KSPAGT VI au Kosovo.

    En 2003, la Ière BPAC se déplace sur le territoire de la Bosnie-Herzégovine dans le cadre de la SPAGT XX ; elle se déploie à Mostar, où elle reste de mai à novembre de la même année.

    L'Afghanistan a été le protagoniste de pages importantes de l'histoire de la BRIPAC, depuis 2004, lorsque la IIIe Bandera (ASPFOR-IX), déployée dans la région de Mazar El Sharif dans le cadre de l’ISAF, s'est vu confier la mission de protéger le personnel et les installations civiles pendant les élections.

    La BRIPAC retourne en Afghanistan, dans la province de Badghis placée sous la responsabilité espagnole, en 2006, 2007, 2008, 2010 et 2012.

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    Au cours de leurs différents déploiements dans ce pays, les actions menées par les parachutistes ont été récompensées par l'attribution de 14 croix du mérite militaire avec ruban rouge (dont trois à titre posthume), 4 croix du mérite militaire avec ruban jaune et 30 croix du mérite militaire avec ruban bleu, ainsi que de nombreuses citations à titre distingué dans l'Ordre général et de multiples reconnaissances au courage.

    Quatre parachutistes ont également perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions dans ce pays. Les CLP Jorge Arnaldo Hernandez Seminario (ASPFOR XIV), Stanley Angelo Mera Vera et Germán Luis Pérez Burgos (ASPFOR XVII) ont été tués lors de différentes attaques contre nos forces. En outre, en 2012, pendant son déploiement en tant que membre de l'équipe de mentorat et de liaison (OMLT CG 3/207 IV), le major Juan Medina Álvarez décède de causes naturelles.

    En 2007, la BRIPAC est à la tête du contingent espagnol au Liban, Libre Hidalgo II (LH II), avec la mission de faire respecter les accords de l'ONU. Au cours de ce déploiement, nos forces subissent, le 24 juin, une attaque à la camionnette piégée qui tue six de nos parachutistes. Nous sommes retournés dans cette mission en 2010 (contingent LH XI), 2016 (Libre Hidalgo XXV) et 2020 (LH XXXI).

    L'année 2013 inaugure un nouveau déploiement international, une mission sous le drapeau de l'Union européenne. La BRIPAC commence sa participation à la Mission de formation de l'Union européenne au Mali (EUTM) où elle prend part avec une unité de protection. Cette unité est ensuite rejointe par des équipes d'instructeurs d'appui-feu. Ces équipes ont été relayées par d'autres équipes BRIPAC en 2014. Elle retourne dans cette mission en 2018.

    Avec le nouveau concept de mission consistant à former l'armée du pays hôte, la BRIPAC est déployée en Afghanistan en 2015 dans le cadre de la mission de l'OTAN « Resolute Support ». Elle retourne en Afghanistan en 2018 avec la même mission et, en 2021, en tant qu'unité de protection de la mission OTAN en Irak.

    Aujourd'hui, la BRIPAC, avec sa nouvelle organisation orientée vers la mission, est toujours en cours de formation et d'instruction en tant que force de réponse immédiate et d'entrée initiale, pour être déployée partout où l'Espagne le demande. 

     

     

     

    Foto de familia de los componentes del primer curso paracaidista del ET

    Foto de familia de los componentes del primer curso paracaidista del ET